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Drame à Tarentaize
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du
Polar
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Cou-Tors
Crime de Montferré
Quand Polar rime avec Histoire...
Les enquêtes de Cou-Tors
Ancien commissaire de
police sous la Commune
Galerie
Né à Saint-Etienne le 24 août 1837, il mourut en 1911.
Avant 1910, il arrivait fréquemment que l'on rencontre, dans les rues de Saint-Etienne, l'ancien "commissaire central de la police communale" stéphanoise, Etienne Faure, dit Cou-Tors, ainsi dénommé à cause de la difformité de son cou.
Disciple de Raspail, il portait un maigre éventaire contenant quelques sachets de pastilles de camphre qu'il proposait au public.
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Crime de Montferré
Sa vie
1871
Etienne
Faure
dit
Cou-Tors
Accueil
Son époque
Etienne Faure, dit Cou-Tors en raison d'une
malformation, est né à Saint-Etienne le 24 août 1837.
Militant anarchiste, il sera membre de la Commune stéphanoise.
En 1865, plusieurs milliers de veloutiers cessent le travail pendant quelques jours. Cou-Tors, ouvrier cordonnier, fut le meneur de la grève des cordonniers
en 1868.
Le 24 mars 1871, il fait partie du comité
insurrectionnel qui s'empare de l'Hôtel de Ville et procède à l'arrestation des autorités.
Désigné responsable de la police Communale, il fait afficher un appel au peuple en vue d'élire les membres d'une Commune.
Le 26 mars 1871, une proclamation tente de rassurer la population : "La Commune n'est ni l'incendie, ni le vol, ni le pillage, comme on se plait à le répéter".
Etienne Faure, en tant que commissaire central du mouvement, s'emploie à rouvrir les magasins que leurs propriétaires ont fermés par crainte du pillage.
Le 28 mars 1871, l'ordre est rétabli et la Commune a vécu.
Les forces de l'ordre se rendent au domicile de
Cou-Tors pour l'arrêter. Mais celui-ci refuse d'ouvrir et font donc appel à un serrurier. Pendant ce temps, Cou-Tors enfonce le galandage de l'appartement voisin et parvient à s'enfuir, puis à rejoindre la Suisse.
Le 29 février 1872, il est condamné par contumace à la déportation dans une enceinte fortifiée.
En 1880, bénéficiant de l'amnistie, Cou-Tors rentre en France et poursuit son militantisme au "Cercle des Travailleurs".
Son logement sert alors aux réunions anarchistes et à la diffusion de la presse libertaire.
Le 21 novembre 1882, il est arrêté et inculpé pour "reconstitution de l'Internationale" et condamné le 13 mars 1883 à Lyon, à 2 ans de prison et à 5 ans de surveillance.
Après avoir purgé sa peine, Cou-Tors retourne à Saint-Etienne où, devenu marchand ambulant, il poursuit la diffusion des idées anarchistes, abstentionnistes et antimilitaristes.
Il sera à nouveau inquiété par la police après les attentats de Ravachol.
Dans les années 1900, il propose la création d'un groupe de défense des locataires et participe à une campagne antimilitariste en 1905. A cette époque, on l'a vu distribuer, le premier mai devant la Bourse du
Travail, des tracts intitulés "ni dieu ni maître".
Sa verve gouailleuse, son esprit inventif avaient fait d'Etienne Faure "le type le plus populaire de Saint-Etienne".
Quand il mourut dans sa ville le 1er février 1911, des militants et amis se cotisèrent pour acheter un cercueil à celui qui, durant une longue vie, s'en était allé "tout de bitors en faisant son droit".
Retour
La Commune
La
Commune
à
Saint-Étienne
Le 18 mars 1871, une émeute éclate à Paris sur la butte Montmartre, marquant le commencement de la Commune.
A Saint-Étienne, ce mouvement durera du 24 au 28 mars 1871.
Quatre journées marquées par l'occupation de l'Hôtel-de-Ville et le meurtre du préfet Henri de l'Espée.
Elle apparaît, de par la masse de ses combattants et le fort pourcentage d'ouvriers, comme la première insurrection prolétarienne et la première tentative de gouvernement de la classe ouvrière.
Le 27 mars, des troupes venant de Lyon arrivent à la gare de Châteaucreux avec pour mission de rétablir l'ordre.
Vital de Rochetaillée conjure le général d'éviter toute effusion de sang et propose de jouer les médiateurs.
Le 28 matin, il se rend à l'Hôtel-de-Ville avec un officier délégué et demande aux insurgés de déposer les armes.
Les Communards, lâchés par leurs chefs et par les masses, ne font aucune difficulté pour se rendre.
Vital de Rochetaillé, sous les vivats de la foule, jette à terre le drapeau rouge qui flottait sur l'Hôtel-de-Ville pour le remplacer par le drapeau tricolore.
"L'émeute est dissipée, l'ordre est rétabli" proclament les autorités militaires.
La Commune de Saint-Étienne a vécu.
Articles de presse
Le pont des suicidés. La ligne de chemin de fer allant de Montmartre à la gare de triage du Pont de l'Âne et servant au transport du charbon était enjambée au
long de son parcours par de nombreux ponts. Parmi ceux-ci, celui situé sur le plateau de Montferré devint rapidement célèbre pour les tentatives de suicide dont
il fut l'involontaire instrument. Il surplombait en effet la voie ferrée d'une vingtaine de mètres (A. Allirot et E. Coste, Saint-Étienne et ses environs en cartes postales, 1980).
Le
crime
de
Montferré
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Crime
de
Montferré
Dimanche 3 mai 1908
Un ouvrier passementier blesse de deux coups de
révolver la femme d'un gardien de la paix.
Le meurtrier se tire deux balles dans la tête et se
pend ensuite.
Quels sont les motifs du drame ?
Drame à
Tarentaize
Vendredi 8 mai 1908